hasard du renctontre ( PV: Akio)

Eles ne savait plus vraiment la raison de sa venue en ce lieu qu'il ne reconnaissait même pas. Qu'est ce qu'il l'avait poussé ainsi à venir s'engouffrer dans un endroit si fréquenté, de jeunes gens de Pandora en plus? Le bâtiment était détestable, laid de ses multiples portes, de ses grands couloirs et de ces salles quasiment toute identiques soit meublées de tables et de bureaux soit en forme de petit amphithéatre. Un endroit qui, étrangement, lui en rappelait un autre, plus petit, plus agréable, plus lointain. Un lieux différent mais en même temps semblable...

Quel était donc ce souvenir...
Une image apparut, flou et fugitive dans l'esprit du jeune humanoide...c'était un grand batiment carré, symétrique, où était affiché ça et là quelques affiches, une grande cours peuplée de quelques adolescents entourait le lieu. Quel était ce lieu... Il le connaissait...
le garçon se concentra , recherchant ce souvenir furtif dans l'immensité des choses qu'il avait emmagasiné avec le temps.
Le lieu de son souvenir était...
un mot se détacha des autres, un mot illisible, inutile. Puis une image, denouveau: une jeune fille aux longues boucles brunes lui souriait, entouré du batiment de son souvenir: Celestine.
Eles s'en souvenait à présent, ce lieu... c'était le lycée où étudiait sa jeune maîtresse. A cette époque, ils ne se quittaient jamais, vivant simplement mais heureusement... une époque à jamais disparu. Il était seul à présent.
C'était donc ça le but de sa virée, il voulait retourner au lycée et essayer de retrouver sa vie d'avant... mais son orientation lui avait joué un tour, il s'était égaré et retrouvé ici.
Quel était donc cet endroit alors?
Le robot se dirigea vers les affiches se trouvant dans le couloir principale et lu sur une d'elle
«  Université ». Une vague de colére en direction de son unique personne l'envahit; il n'avait rien à faire ici... et puis qu'est ce que c'était que ces espoirs puérils qu'ils l'avaient pris en voulant retrouver sa vie d'antan??? Combiné à ses pertes de mémoires à répartition, Eles se sentait vraiment de plus en plus inutile et défaillant. Doucement il devenait «  vieux », c'était indéniable.

D'un pas rapide, la poupée sortit du batiment pour déboucher sur la cours extérieur. Sa marche était lourde, sans délicatesse. Il bouscula légérément quelqu'un et continua sans aucun regard ni excuse. Les gens n'avaient pas à étre sur son passage.
Eles marcha soudainement sur quelque chose, mou mais en même temps dur, craquant. Cette sensation le stoppa net et leva le pied. Il avait marché sur un oiseau mort. Le pauvre avait du se prendre une vitre et se tuer sur le coup, comme tant d'autre.
Le jeune homme regrettait à présent de n'avoir pas fait attention où avançaient ses pas. Il devait s'excuser au près du pauvre cadavre: les oiseaux avaient le droit comme les humains à une mort digne. Il pris la créature morte dans ses mains en prenant soin de ne pas briser d'avantage le corps du petit défunt et l'emmena dans l'herbe. Là, sans aucune précaution, il commença à creuser la terre de ses mains nus, le marron terreux remplaçant bientôt le blanc de sa peau. Puis, quand le trou fut assez profond il y déposa l'oiseau et le recouvrir de terre bien tasé. Il s'agenouilla, salissant son pantalon et commença à se recueillir sur cette tombe rudimentaire. Un jour lui aussi finirai presque ainsi.

Considérant s'étre assez recueillit pour le salut de l'oiseau Eles se releva rapidement et tomba nez un nez avec un garçon restait debout qui le regardait d'un oeil curieux. Le jeune homme était blond, assez grand. Le jeune humanoide le trouvait insolent d'apparence, trop bellâtre avec son bel habil de riche et son sourire de prince charmant raté. Pas de doute... il ne connaissait qu'une personne comme ça... Le king.
Ses sourcils se froncèrent sous la haine, son poingt se contracta, trahissant sa colére sous son visage de silicone. Il n'était pas possible de rencontrer un personnage plus haïssable que le king selon Eles, mais celui-ci ne fit rien... il n'était pas dans son terrain de jeu...C'était trop dangereux. Plus de politesse forcé que d 'honnéte excuse, le jeune robot s'excusa en un pardon teigneux et passa à coté de l'universitaire blond sans lui accorder le moindre regard.